IBTS
L'objectif principal de la campagne IBTS est de produire des indices d’abondance pour caractériser l'état et l'évolution à moyen terme des espèces d’intérêt commercial, et finalement de contribuer aux avis scientifiques rendus par le CIEM aux gestionnaires responsables de la détermination des quotas de pêche. Mises en place dans les années 70, les campagnes se sont progressivement standardisées et depuis les années 80, un protocole commun a été a été défini au niveau international. Tous les pays riverains de la mer du Nord qui participent à cette campagne utilisent un engin et des méthodes de travail identiques. De plus, pour évaluer les indices d'abondance larvaire (groupe 0 pour le hareng), un échantillonnage de nuit au filet MIK (Methot Isaac Kidd) couvrant la même zone que les chalutages, est également réalisé selon un même protocole standard (Fig.1). Depuis plus de 20 ans, la France échantillonne la moitié sud de la mer du Nord. Et depuis 2007, la Manche orientale a été intégrée à la zone d'échantillonnage IBTS suite à une demande Française. En effet, les interactions et les échanges entre ces deux bassins étant importants, la Manche orientale est souvent associée à la mer du Nord dans les évaluations de la plupart des stocks de poissons. Le hareng par exemple est exploité en mer du Nord tout au long de l'année, mais vient se reproduire au large des côtes françaises vers les mois de novembre et décembre. Un échantillonnage de cette zone durant la campagne IBTS permet d'obtenir un indice larvaire plus précis pour cette espèce.