Réponses fonctionnelles des communautés de poissons aux gradients environnementaux en Baie de Somme, Manche orientale et Mer du Nord

Monsieur Matthew MC LEAN a soutenu sa thèse le 13 septembre 2019 à Nausicaa.

Ecole doctorale : SMRE

Spécialité : Ecologie des communautés

Sujet : Réponses fonctionnelles des communautés de poissons aux gradients environnementaux
en Baie de Somme, Manche orientale et Mer du Nord.

Composition du jury :

  • Valeriano PARRAVICINI - Maître de Conférences à l’EPHE Président
  • Raul PRIMICERIO - Professeur à l’Université de Tromsø Rapporteur
  • Camille ALBOUY - Cadre de Recherche à l’IFREMER Examinateur
  • Maud MOUCHET - Maître de Conférences au CESCO Examinateur
  • Rita P. VASCONCELOS - Assistant Researcher à l’IPMA Examinateur
  • Paul MARCHAL - Directeur de Recherche à l’IFREMER Directeur de thèse
  • Arnaud AUBER - Cadre de Recherche à l’IFREMER Encadrant scientifique
  • David MOUILLOT - Professeur à l’Université de Montpellier Encadrant scientifique

Résumé : La description et la compréhension de la dynamique spatio-temporelle des communautés fait aujourd'hui l'objet d'une attention croissante de la part des scientifiques et des gestionnaires d’écosystèmes. Cette dynamique est en effet déterminante pour le fonctionnement des écosystèmes et par conséquent pour les services rendus à l’Homme. Le suivi spatio-temporel des communautés et la compréhension des mécanismes sous-jacents à leur structuration présente un fort enjeu autant sur le plan environnemental qu’économique. En milieu marin, la structure des communautés de poissons est extrêmement fluctuante, et ce en raison de la variabilité naturelle de l’environnement mais aussi des perturbations anthropiques. Toutefois, la réponse des communautés aux modifications de l’environnement et des pressions humaines n’est que très peu abordée sur le plan fonctionnel. Basé sur les écosystèmes de la Baie de Somme, de la Manche orientale et de la Mer du Nord, les objectifs de cette thèse sont (i) de décrire la dynamique de la structure fonctionnelle des communautés ichtyologiques au cours des 30-40 dernières années, (ii) de hiérarchiser les traits bio-écologiques selon leur contribution respective dans la réponse des communautés au changement climatique, et (iii) d’identifier les facteurs forçants et leur mécanismes d’effets sur la diversité fonctionnelle des communautés.

Mots-clés : Poisson, communautés, diversité fonctionnelle, traits, climat, pêche.